terça-feira, 8 de janeiro de 2013

European crisis



Fonte : Northern Ireland News

Espanhol saúde protesto dos trabalhadores contra os cortes (AP)

Official data showed unemployment in the 17 countries that use the currency rose to 11.8% in November, the highest since the euro was founded in 1999. The rate was up from 11.7% in October and 10.6% a year earlier.

In the wider 27-nation EU unemployment broke the 26 million mark for the first time. Last year " has been another very bad year for Europe in terms of unemployment and the deteriorating social situation," said Laszlo Andor, the EU's Employment Commissioner. "Moreover, it is unlikely that Europe will see much socio-economic improvement in 2013," he said.

A closer look at the figures shows the rise in unemployment was greatest among those countries - mostly in southern Europe - where market concerns over excessive public debt have pushed governments to make the toughest savings. States have raised taxes and slashed spending - including by cutting wages and pensions, measures that hit the labour force in the pocket and reduce demand in the economy.

The single biggest increase in unemployment over the past year took place in Greece, where joblessness soared to 26% in September, up 7.1% over September 2011's 18.9%. But the highest overall rate in the EU was in Spain, where 26.6% of the workforce was jobless in November, up 3.6% from last year.

By contrast, Austria posted the lowest unemployment rate in the EU, at 4.5%. The rate in Luxembourg was 5.1%, and the rate in Germany was 5.4%. Britain had 7.8%.

And increasingly, southern nations are chipping away at their social safety system to make do. "Most national welfare systems have lost much of their ability to protect household incomes against the effects of the crisis," said Mr Andor.

The figures illustrate the daunting tasks confronting the European Union. While the threat of a collapse of the eurozone due to too much government debt may have receded, many national economies wallow in recession and joblessness continues to rise, creating poverty and fuelling social discontent.

"A new divide is emerging between countries that seem trapped in a downward spiral of falling output, fast rising unemployment and eroding disposable incomes and those that have so far shown good or at least some resilience," Mr Andor said.

Beyond savings cuts, governments have also made reforms - particularly of labour practices and education - to promote employment. But they take time, both to enact and to feed through an economy.




VLT de Maceió

Fonte : 


Durante essa semana, a CBTU Regional Maceió recebeu a última das oito composições do VLT contratadas pela empresa BOM SINAL. Como aconteceu com as demais, elas passarão por uma série de testes antes de entrar em operação.

Conforme as composições que estão circulando, o oitavo VLT será submetido a testes de frenagem, velocidade e estabilidade, devendo incorporar às outras unidades no começo do mês de fevereiro. Então, com todas em operação e os trens a Diesel, a Companhia estudará a viabilidade de aumentar o número de viagens entre as estações Maceió e Lourenço de Albuquerque. A CBTU-Maceió comemorou durante o mês de outubro do ano passado, o transporte recorde de mais de 200 mil passageiros.

Agrocombústiveis

Nous avons rencontré pas d'intérêts études distinctes menées de façon responsable
eufariassim

Fonte : http://www.lemonde.fr/Audrey Garric

Les taillis à courte rotation de saule, de peuplier ou d'eucalyptus sont utilisés pour produire de l'énergie à partir de la biomasse.

C'est une nouvelle tache sur la réputation déjà ternie des agrocarburants. Maintes fois accusés d'aggraver l'insécurité alimentaire et la volatilité des prix, d'accélérer la déforestation tropicale et même d'augmenter les gaz à effet de serre, les carburants d'origine végétale sont maintenant incriminés pour la pollution de l'air et les problèmes de santé humaine qu'ils entraîneraient.
L'Union européenne, en cherchant à atteindre 10 % d'énergies renouvelables dans le secteur des transports d'ici à 2020 afin de lutter contre le changement climatique, pourrait dans le même temps aggraver la pollution à l'ozone et causer près de 1 400 décès prématurés par an sur la période, assure une étude parue dans la revue scientifique Nature Climate Change, dimanche 6 janvier.

TAILLIS À COURTE ROTATION

Les chercheurs de l'université britannique de Lancaster se sont intéressés à la production d'énergie et d'agrocarburants à partir de la biomasse ligneuse (les arbres), censée limiter l'utilisation polluante de pétrole et de charbon.

Ils ont pris pour hypothèse que les 72 millions d'hectares de cultures et de prairies traditionnelles actuellement disponibles en Europe pour la production de bioénergie seront transformés d'ici à 2020 en taillis à courte rotation de saule, de peuplier ou d'eucalyptus afin de produire des quantités élevées de bioéthanol. Ces systèmes de culture, qui se caractérisent par de fortes densités d'arbres (1 500 à 3 000 plants par hectare), des rotations de cinq à dix ans et des rendements de production de matière sèche élevés, ont aussi la particularité d'émettre plus d'isoprène que les plantes traditionnelles en poussant.

PROBLÈMES PULMONAIRES

Or, cette molécule est un composé organique volatil qui produit, lorsqu'il est combiné avec d'autres polluants atmosphériques (comme l'oxyde d'azote), de l'ozone, un des polluants de l'air parmi les plus dangereux pour la santé.

Cette pollution, qui peut causer des problèmes pulmonaires, ainsi qu'affecter les reins, le cerveau et les yeux, est responsable de la mort d'environ 22 000 personnes par an en Europe. La hausse des émissions d'isoprène induite par les changements de cultures conduirait, selon l'étude, à un ajout de 1 365 morts par an à ce bilan (+ 6 %), soit un coût de 5,4 milliards d'euros pour la société.

BAISSE DES RENDEMENTS AGRICOLES

Autre conséquence : les rendements agricoles en seraient affectés, dans la mesure où l'ozone provoque des nécroses des plantes, en diminuant leur taux de chlorophylle et les échanges gazeux. L'étude chiffre ainsi à 7,1 millions de tonnes de blé (3,5 % des cultures actuelles) et 800 000 tonnes de maïs (1 %) qui seraient perdues chaque année, soit une perte économique de 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros).

"La culture de biocarburants est vue comme quelque chose de positif car elle réduit la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, explique Nick Hewitt, l'un des auteurs de l'étude. Leur production à grande échelle en Europe a toutefois des effets faibles, mais significatifs, sur la mortalité humaine et les rendements des cultures. Notre étude met en évidence la nécessité de ne pas seulement prendre en compte le bilan carbone dans la décision de cultiver des biocarburants afin de limiter les gaz à effet de serre."

ÉLOIGNER LES CULTURES DES ZONES PEUPLÉES

Les scientifiques suggèrent d'implanter les cultures d'agrocarburants loin des centres de population ou des zones d'intense production agricole afin de limiter l'impact de l'ozone. La génétique pourrait par ailleurs être utilisée pour réduire les émissions d'isoprène.

L'étude de l'université de Lancaster n'a toutefois pas comparé les dommages potentiels causés par les agrocarburants à l'impact sur la santé humaine de la production de charbon, de pétrole ou de gaz naturel. "Nous ne sommes pas en mesure de faire cette comparaison", a reconnu Nick Hewitt. Selon l'Agence européenne pour l'environnement, la pollution de l'air dans l'ensemble, surtout provoquée par les combustibles fossiles, cause environ 500 000 décès prématurés en Europe chaque année.